Christelle REILLE
Présidente du comite auvergne-rhone-alpes de cyclisme
Ce qu’on aimait avec la Classique des Alpes Juniors, c’était suivre la progression des participants vers le haut niveau. Pro-gres-sive-ment… Depuis 2021, on apprend, quelques semaines après la course dans quelle équipe professionnelle ils seront
dans 6 mois. Le cas particulier des phénomènes précoces dont plusieurs figurent au palmarès de la Classique des Alpes Juniors, est devenu une généralité, et ce en très peu de temps.
Je n’ai pas d’a-priori contre cette nouvelle précocité mais j’ai deux certitudes : premièrement, que PERSONNE n’a de certitude justement et ne peut garantir qu’on ne joue pas aux apprentis sorciers avec ces jeunes coureurs et leur projet scolaire et de vie. Deuxièmement que ceci vient d’une spirale complètement subie par la France et initiée par deux trois grands joueurs de Monopoly basés dans le Nord de l’Europe. Et ce n’est pas bien de subir. Mais le cyclisme des jeunes sur route est loin d’être le seul domaine de notre quotidien où nous subissons…
Face à cela, notre chère Classique des Alpes Juniors, elle, ne change pas d’un boyau. Est-ce bien ou mal ?
Dans l’oreillette du COTNI, nous avons confirmé la tactique et hurlé à notre motivation de bénévole « REMONTE ! ». Pour garder le contrôle et ne pas subir.
Bienvenue donc pour suivre l’édition 2024 de notre petit bijou, positionné depuis longtemps et durablement comme un outil essentiel de formation du cyclisme français. Chapeau bas à ASO, nos partenaires, nos bénévoles permanents et nos bénévoles du jour, ainsi qu’aux collectivités et partenaires qui nous soutiennent : dans un
monde de doutes, vous avez fait le bon choix !